Les médias excluent la fourrure animale pour une mode éthique

Vous le savez déjà, la fausse fourrure a remplacé depuis les années 50 la fourrure animale - de lapin ou de vison - qui attire l’attention des femmes depuis les nombreuses crises économiques et les impacts écologiques à répétition. En cette saison hivernale, le grand froid a raison de nos blousons, vestes moumoute ou fausse fourrure bien chaude. Aujourd'hui, celle-ci s’apparente à une revendication “cruelty-free”, un label sans cruauté que l’on retrouve dans de nombreux cosmétiques vegan ou dans la mode vestimentaire responsable. Le manteau en fausse fourrure se répand dans les vestiaires de la mode et dans les plus grandes enseignes de prêt-à-porter comme Mango, H&M, Claudie Perlot, Ba&sh, Maje ou Sandro. Fan de manteaux à poils synthétiques et serviteurs de la cause animale ne sont donc pas indissociables. En revanche, les dames comme Cruella peuvent se rhabiller pour l’hiver ! Et que les adeptes de la mode à poils attendent de meilleurs jours au soleil…

Le magazine ELLE bannit la fourrure de tout son contenu éditorial. Ce sont 45 magazines de ELLE international qui ont décidé de promouvoir une mode plus humaine, plus éthique en rejetant l’industrie de la fourrure animale dans tous leurs supports (magazines, site web, réseaux sociaux).

Le nouveau Vogue Scandinavia s’engage dans la cause animale en excluant la fourrure de ses contenus.

Il a rejoint le mouvement écologique et proscrit également la fourrure dans ses publications actuelles.

La fourrure des lapins angora, quant à elle, est toujours exploitée de nos jours. Les militants défendant la cause animale entendent bien y mettre un terme considérant une cruauté sans nom envers ces petits animaux à poils longs. Il faut savoir que 90 % de la fourrure angora provient de Chine et que l’épilation à vif de leur pelage est une véritable souffrance pour le lapin, tant physiquement que psychologiquement.

La fille de Paul McCartney, créatrice de mode engagée pour l’environnement, végétarienne qui plus est, refuse de travailler le cuir et la fourrure. Les matières premières qu’elle utilise dans ses ateliers de couture comprennent le mycélium (un ensemble de filaments qui remplace le cuir), le coton et le polyester, facilement recyclables.

En outre, soucieuse de l’impact carbone, Stella Mc Cartney défend une mode plus respectueuse de la nature et du bien-être animal. Elle souhaite que d’autres créateurs suivent le même chemin.

Les consommateurs sensibilisés à la cause animale se soucient de plus en plus de leur impact d’achat. 9 Français sur 10 sont opposés au commerce de la fourrure (sondage IFOP), une large majorité d’entre nous soutenant l’interdiction des sources de souffrance animale.

C’est un grand pas en avant pour l’éthique animale que Zoomalia porte dans son cœur. Agir contre la souffrance animale est à la portée de tout un chacun. Si les lobbies de la mode tournent le dos définitivement à la fourrure animale, cet acte symbolique ne devrait pas laisser indifférent et pourrait bien se généraliser dans un futur proche. Suivez les actus sur la mode sans fourrure sur Facebook !