Le stress chez l'oiseau

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• Différentes sources de stress pour comprendre


• Comment limiter ce stress ?


• Marques et avantages

Quelle que soit la raison – maladie, nourriture incommodante, hygiène douteuse, etc. – l’oiseau subit et perçoit très sensiblement toute modification dans ses habitudes et cela a un des effets néfastes sur son organisme dont les ¾ du temps s’expriment par un grand stress. Ce stress a diverses sources comme nous allons le voir et provoque des réactions qui peuvent mener l’oiseau jusqu’à la mort si l’on ne réagit pas.

La première chose à faire, c’est d’observer son oiseau afin de détecter le moindre signe de mauvaise santé : si l’on achète un oiseau dans une animalerie, le vendeur saura conseiller sur les précautions à prendre pour telle ou telle espèce d’oiseau. Mais si l’on a des doutes, il ne faut pas hésiter à contacter un vétérinaire qui prendra toutes les mesures nécessaires pour s’assurer de la bonne santé du volatile.

Les oiseaux qui sont en bonne santé et qui sont actifs ont une résistance naturelle qui les protège des maladies mais un facteur comme le stress peut venir tout faire basculer : si l’oiseau a tendance à moins manger, à moins boire, à perdre ses plumes, à se piquer lui-même à coups de bec, s’il devient apathique, s’il ne réagit pas quand on le sollicite, si sa respiration devient saccadée, si l’on remarque que ses déjections ont changé de couleur ou si l’oiseau a simplement la diarrhée alors l’oiseau est en proie à un fort stress qui peut découler sur une maladie.
En cas de stress, l’apparence de l’oiseau change aussitôt : son plumage est plus terne, ses ailes restent pendantes, les plumes peuvent se gonfler ou se hérisser sans aucune raison. Un oiseau est un animal qui a besoin de calme, de repos, d’avoir une hygiène de vie impeccable et de ne pas avoir de parasites notamment, de manger une nourriture fraîche et adaptée à ses besoins.
Le stress, chez l’oiseau, peut provenir de n’importe quel facteur physique ou psychologique, il va alors moins bien résister aux possibles maladies, ses défenses immunitaires vont diminuer gravement et le rendront vulnérable.

Différentes sources de stress pour comprendre

Le stress lié à l’acquisition de l’oiseau :

le changement d’environnement, le transport constituent des sources de stress chez l’oiseau, notamment chez les plus jeunes car cela correspond à leur période de sevrage. La séparation avec ses parents peut s’avérer déjà difficile, la nourriture peut changer également, ce qui faut que l’oiseau connaît de profondes modifications qui vont les stresser.
Ensuite, l’oiseau est souvent placé dans une nouvelle cage et il doit «repartir de zéro», à savoir qu’il doit retrouver des repères pour savoir où se nourrir, où boire et enfin délimiter son propre espace s’il est en présence d’autres volatiles. C’est pourquoi pour éviter tout stress, il est important de réfléchir à la cage, à ses dimensions, à son emplacement dans l’habitat (endroit calme à température ambiante, loin des courants d’air, et des rayons directs du soleil), à sa forme, à la garder propre en toute circonstance (sable ou litière sur 2 centimètres) car la cage est avant tout le refuge pour l’oiseau, c’est là qu’il se repose, qu’il reprend des forces, qu’il mange, etc. En l’introduisant dans sa cage, il faut éviter tous mouvements brusques, ne pas avoir des couleurs criardes dans les environs et encore moins faire de bruits qui pourraient effrayer l’oiseau et le stresser. Même si l’idée de placer la cage près d’une fenêtre peut être envisagée, il faut veiller à ce que la vue d’éventuels prédateurs (tout du moins perçus comme tels) comme un chat, un chien, d’autres oiseaux ne le stresse pas davantage.

. Le stress lié à l'hygiène :

un oiseau doit être tenu et surveillé dans un espace fermé propre et sec car l’humidité favorise l’apparition des bactéries, des vers, des parasites. De même, si les fientes de l’oiseau s’accumulent, notamment près de son abreuvoir et de sa mangeoire, des germes peuvent se développer et expose l’oiseau à l'émanation de gaz néfastes. Rien de tel pour accroître un stress déjà présent naturellement chez un si petit animal.

. Le stress lié à son alimentation :

un oiseau a besoin d’une alimentation variée, équilibrée, c’est-à-dire suffisamment riche en protéines notamment sinon son organisme créera des carences et il ne se sentira pas bien. Il est indispensable de tenter de proposer à l’oiseau une alimentation proche de celle de l’oiseau sauvage.

. le stress lié aux parasites :

un parasite, par définition, est un organisme qui vit au détriment d’un autre et lui tire toute son énergie et cela va favoriser la détérioration de l’état général de l’animal, en l’occurrence de l’oiseau. Un si petit organisme comme celui d’un oiseau est aisément sujet à de éventuels parasites et il faut s’en prémunir au plus vite : parmi les parasites les plus répandu, il y a les euphèmes qui développent une infection par les vers.  C’est la surpopulation dans une cage surtout qui va augmenter le risque de stress en attrapant des parasites. Pour tout contrôle, il est préférable de consulter un vétérinaire qui fera un bilan pour évaluer les conditions de santé de l’oiseau et son éventuel stress.

. le stress lié à l’habitat :

il faut savoir qu’un petit oiseau a besoin de moins d’espace qu’un adulte mais que le surpeuplement peut être source de stress. Les oiseaux sont très attachés à leur territoire (place dans la cage, accès à la nourriture, accès aux éventuels perchoirs, zone de nidification) et il convient de prêter une grande attention à l’introduction d’autres individus dans la cage.

. le stress et autres comportements :

l’oiseau aime sa routine et aime avoir le même environnement au quotidien. L’oiseau reconnaît d’autres espèces et des humains et c’est pourquoi parfois l’ennui et la solitude peuvent l’atteindre et le plonger dans un « état second » et le stress par la suite. Plus on interagit avec l’oiseau, plus on lui offre un confort régulier et plus il prendra confiance en lui et en l’homme, ce la diminuera aussi son stress lié à la captivité. Il faut apprendre à avoir les « bons gestes » envers son oiseau pour le mettre en confiance comme le fait de nettoyer son bec par exemple, de lui gratter la tête ou la base du bec, de lui présenter une main avec paume ouverte pour qu’il puisse présenter sa tête : toute cette interaction va favoriser sa confiance en lui et le stress diminuera de lui-même.

Pour toutes ces raisons et pour bien d’autres, il faut veiller à son oiseau, surveiller sa santé : dans la nature, l’oiseau ne présente pas visuellement de symptômes quand il est malade car il prend alors le risque qu’un prédateur le pourchasse. Il reproduit la même chose lorsqu’il est encagé et c’et pourquoi il faut demeurer vigilent.

D’autres symptômes plus vagues peuvent laisser penser que l’oiseau souffre de stress a minima ou qu’il est déjà malade : anorexie, léthargie, plumage ébouriffé, difficulté à marcher, difficulté à respirer.

Comment limiter ce stress ?

Nous venons de voir les principales sources de stress chez un oiseau et comment s’en prémunir mais il existe peut-être d’autres façons de limiter ce stress.

En voici quelques unes :
. construire ou tout du moins proposer aux oiseaux un endroit où se réfugier, à l’abri du froid, des courants d’air, de l’humidité
. ne jamais laisser une mangeoire et un abreuvoir vides : des aliments riches en lipides, en hydrate de carbone, en graisse, en protéines sont les bienvenus.
. limiter la durée des transports : plus le temps de transport est raccourci, moins le risque de développer un stress et donc une maladie sera élevé.
. pour prévenir certaines maladies, il est possible de proposer à l’oiseau des graines de tournesol ou d'arachides passées au four

Marques et avantages

. Zolux : les produits de cette marque permettent de lutter contre le stress chez l’oiseau car il lui arrive souvent de se piquer voire même de s’arracher des plumes. Avec les produits Zolux à base de valériane, l’action sera immédiate, apaisante et régénératrice et imitera peu à peu ses envies de se faire du mal.

. Francodex : Francodex, notamment grâce aux produits Antipik » et « Seribombe » permettent d’éviter la calvitie chez les oiseaux qui s’arrachent les plumes de la tête à cause d’éventuels acariens et autres parasites. Pour éviter un stress supplémentaire, ces produits contenant des vitamines, de la valériane et de la passiflore apportent des vertus calmantes. L’oiseau redevient ainsi plus serein, et réduit son stress.

. Trixie : pour une hygiène totale chez l’oiseau, la marque propose des désinfectants avec des effets insecticides. Ces produits aident à lutter contre les parasites, les mouches et agit en une semaine. La marque propose également des nettoyants pour les cages.

. Vitakraft : les produits de cette marque portent une attention sérieuse sur tout ce qui concerne l’alimentation des oiseaux. Le métabolisme de ces petits animaux est fragile et Vitakraft s’évertue à proposer des aliments proches de ce qu’ils peuvent trouver dans leur environnement naturel (kiwi, eucalyptus, graisse, graines, céréales, noix, etc.

Quoiqu’il arrive, en cas de doutes ou de faits avérés, si l’oiseau est en proie à un certain stress, cela risque de l’amener à développer des maladies et, à termes, de le tuer. Il est par conséquent primordial de l’emmener chez un vétérinaire qui va examiner scrupuleusement l’oiseau, qui le vaccinera si besoin, qui lui fera un bilan de santé, qui saura conseiller quels médicaments prescrire à son oiseau, que ce soit sous la forme de gouttes, de spray, de compléments alimentaires.

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