Courir avec son chien l’été : 9 Conseils pour un duo sportif
L’été est une saison idéale pour s’adonner aux activités en plein air. Pourquoi ne pas initier votre chien actif à la course à pied ? Courir avec son chien représente une expérience enrichissante pour vous deux. Non seulement la course vous permet de rester en forme et de maintenir une bonne condition physique, mais elle offre également à votre animal l’opportunité de dépenser son énergie et de renforcer votre relation. Cependant, courir avec son chien en été nécessite une préparation adéquate. Zoomalia vous dispense ses conseils et vous informe des précautions à prendre pour profiter d’une course estivale avec votre compagnon à quatre pattes.
- 1 - Courir avec son chien sous la barre des 25 °C
- 2 - Courir avec son chien jusqu’à 10 km par jour
- 3 - Courir avec son chien pendant 1 heure maximum
- 4 - Courir avec un chien au bon âge
- 5 - Courir avec son chien avec une laisse de canicross ou sans
- 6 - Courir avec un chien en bonne santé uniquement
- 7 - Éduquer son chien et lui apprendre les directions
- 8 - Tester peu à peu la course à pied avec son chien
- 9 - Protéger son chien du soleil et ses coussinets fragiles
1 - Courir avec son chien sous la barre des 25 °C
La température idéale de course pour un humain se situe entre 10 °C et 15 °C. Au-delà, les performances diminuent tandis que l’inconfort augmente.
Pour votre chien, ces températures sont parfaites, car il souffre dès que le mercure dépasse 20 à 25 °C.
Courez toujours à la fraîche avec votre chien, tôt le matin ou tard le soir, pour éviter la surchauffe. Emportez une gourde suffisamment grande pour vous désaltérer tous les deux. Bien sûr, restez à l’ombre !
Selon le taux d’humidité, le ressenti des températures pourra varier, soyez à l’écoute de votre corps et de celui de votre animal.
2 - Courir avec son chien jusqu’à 10 km par jour
Un husky peut atteindre 30 km/h et courir jusqu’à 130 km par jour au cœur de l’hiver ! Mais courir l’été avec son chien n’a rien à voir avec de telles performances.
Difficile de donner un nombre de kilomètres maximal pour courir avec son chien l’été, car tout dépendra de son endurance et de sa race. De votre condition physique aussi !
Courir 5 km avec son chien à la belle saison représente un bon compromis. Vous pourrez monter à 10 km par jour quand les températures redeviendront plus douces.
3 - Courir avec son chien pendant 1 heure maximum
Une sortie d’une heure de course avec son chien représente une excellente performance. Vous n'y parviendrez pas dès le début de l’entraînement, mais petit à petit votre animal en redemandera.
En été, adaptez la vitesse de l’entraînement, sa durée et son intensité à la météo. Inutile de prendre des risques en période caniculaire.
Courir avec son chien doit rester un plaisir et ne vous apporter que des bienfaits.
4 - Courir avec un chien au bon âge
Courir avec un chien qui n’a pas terminé sa croissance présente un risque pour sa santé. En effet, l’effort physique consenti peut entraîner des lésions osseuses et articulaires qui impacteront son quotidien tout au long de sa vie. Un chiot pourra souffrir d’arthrose très jeune si les activités qu’il pratique sont trop intenses pour lui.
L’âge à partir duquel un chien a fini sa croissance varie d’une race à l’autre. En moyenne, vous pouvez considérer que votre chien devient adulte entre 8 à 12 mois. Toutefois, plus un chien est grand, plus il termine sa croissance tard. Par exemple, le dogue allemand terminera son développement vers 2 ans. Demandez conseil à votre vétérinaire lors d’une visite de contrôle.
Néanmoins, vous pouvez initier votre chiot à la course à travers le jeu. L’idéal consiste à intégrer au sein d’une promenade quelques petites foulées plus rapides. Cet entraînement contribuera à accroître votre complicité et à lui apprendre quelques règles d’obéissance indispensables pour bien courir avec son chien.
5 - Courir avec son chien avec une laisse de canicross ou sans
Deux écoles s’affrontent, mais peuvent aussi se compléter selon les moments : courir avec son chien avec ou sans laisse.
Course libre avec son chien
Pour commencer à courir avec son chien, d’autant plus si vous êtes vous-même débutant, la course libre dans des milieux sécurisés, comme les espaces forestiers, vous permettra de courir sans traction. Vous prendrez du plaisir à partager un moment inoubliable avec votre animal !
Pour assurer la sécurité de votre animal s'il a tendance à ne pas revenir quand vous l'appelez, optez pour une laisse à pister de 5 ou 10 mètres qui lui offrira une semi-liberté.
En milieu urbain, une laisse ou une longe de 1 m 50 garantira la sécurité de votre animal et des passants.
Cani-cross et autres sports canins
Le cani-cross est une course tractée en milieu relativement plat, tandis que le cani-trail correspond à un parcours tracté avec un dénivelé, souvent en montagne.
Ces activités sportives avec son chien exercent une force de traction vers l’avant, ce qui nécessite du matériel d’experts comme :
- un harnais de traction pour le chien destiné à amortir les chocs et à éviter les chutes ;
- une longe élastique ;
- une ceinture ou un baudrier pour le maître.
Pour pratiquer la course tractée, votre niveau physique doit être bon, car votre chien va beaucoup tracter de son côté ! De nombreux maîtres apprécient cette connexion qui renforce l'union maître/chien.
Vous pouvez également faire un mix des deux pratiques en réalisant par exemple 2/3 d’une séance avec longe et 1/3 en course libre pour le plaisir ! Testez et voyez ce qui vous convient à tous les deux pour courir pendant l'été avec plaisir.
6 - Courir avec un chien en bonne santé uniquement
Tout comme vous n’avez ni la force ni l’envie d’aller courir quand vous êtes malade, votre chien doit être en parfaite santé pour aller courir.
La course représente une activité intense pour tous les organes dont les nombreux bienfaits peuvent se transformer en souffrance.
Avant de commencer à courir avec son chien, une visite chez le vétérinaire s’impose, notamment dans les cas suivants :
- chiot en croissance ou animal âgé ;
- chien venant de subir une opération, telle qu’une stérilisation ;
- animal en convalescence après une facture ;
- etc.
En outre, votre vétérinaire vous sensibilisera aux risques de retournement d’estomac. En principe, votre animal ne devrait pas fournir un effort physique intense durant les 2 heures suivant son repas.
De même, vous ne le ferez manger que 2 heures après avoir couru. Certains experts du cani-cross recommandent même d’espacer sport et repas de 4 heures.
7 - Éduquer son chien et lui apprendre les directions
Courir avec son chien renforce votre complicité maître/animal. Toutefois, n’espérez pas courir harmonieusement aux côtés de votre compagnon si vous ne lui avez pas appris quelques règles d’obéissance :
- connaître les directions droite, gauche et tout droit ;
- obéir au « stop » ;
- comprendre « ici » pour éviter un obstacle ;
- venir au rappel dans le cas de la course libre ;
- réagir à l’ordre « doucement » si la traction exercée est trop forte pour vous.
Nous vous recommandons d’enseigner ces quelques règles de base à votre animal bien avant de commencer la course en tant que telle, sous forme de jeu.
Préparez votre animal avant de sortir à l’activité qui va suivre. On va courir ? Ces mots seront de plus en plus attendus au fur et à mesure que votre duo deviendra performant. Avant même d’arriver dehors, votre chien saura si vous partez en promenade ou vous défouler en courant.
8 - Tester peu à peu la course à pied avec son chien
Si vous n’êtes pas un grand sportif et que votre chien est plein d’énergie, mais n’a jamais couru sur une longue distance, vous commencerez par courir quelques minutes le temps de prendre vos marques.
Selon votre niveau d’entraînement, votre animal n’arrivera peut-être pas à suivre au début, mais il progressera très vite. Vous pourrez courir 30 minutes, 45 minutes, voire 1 heure avec votre animal après quelques mois d’entraînement.
Sur le plan de la vitesse, votre compagnon vous surprendra, il pourra rapidement courir à 10 km/h pendant 1 heure.
N’oubliez pas que votre chien va être submergé par les odeurs lors de vos sorties. Il s’éloignera peut-être de vous pour renifler quelque chose, mais il devra vite se remettre à votre niveau. S’il s’arrête pour faire ses besoins, n’oubliez pas de ramasser ! Profitez-en pour reprendre votre souffle et boire tous les deux.
Quels que soient les conseils que vous suivrez pour commencer à courir avec votre chien en été, restez attentif aux signaux transmis par votre animal. Il respire fort ? Son cœur bat vite ? Il traine un peu la patte ? Inutile de l’épuiser, comme tous les coureurs, il y a des jours avec et des jours sans. Préservez votre animal, car la course doit rester un plaisir partagé.
9 - Protéger son chien du soleil et ses coussinets fragiles
Si vous courez régulièrement, vous savez que certains sols sont plus agréables que d'autres et qu’une paire de bonnes chaussures est indispensable. Pour votre animal, la situation est la même :
- privilégiez les chemins herbeux et ombragés sous les arbres ;
- optez pour des bottines de protection été comme hiver pour les pattes sensibles ;
- appliquez une crème solaire spécialement formulée pour les animaux sur les zones exposées au soleil, comme le nez, les oreilles et le ventre, surtout si vous courez l’été à découvert, sur la plage par exemple ;
- ne négligez pas les spécificités de votre animal. Les chiens à pelage clair ou court sont plus sensibles aux coups de soleil par exemple.
Quels sont les chiens bons coureurs ? Quelle que soit la taille ou la race de votre animal, certains chiens adultes sont plus actifs ou sportifs que d’autres. Vous considérerez les aptitudes et les envies de votre compagnon avant de l’initier à la course. Parmi les races de chien les plus dynamiques, vous retrouvez le labrador, le border collie, le berger australien, le husky et chez les petits gabarits le jack Russell vous surprendra !
En résumé, courir avec son chien l’été apporte beaucoup de plaisir même si certaines précautions sont à prendre pour éviter le coup de chaud et garder une santé au top. Dans tous les cas, été comme hiver, ne négligez pas l’étape d’échauffement pour préparer les muscles, et la phase de récupération pour étirer les muscles après l’effort.
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